La question date d’hier pour le Canada francophone. La Suisse, inspirée par les travaux réalisés Outre-Atlantique, publie en 2001 un guide d’aide à la rédaction épicène. En France, quand un collectif d’associations lance une pétition en 2012 pour demander à l’Académie française de reconnaître la règle de proximité, certaines personnes sautent au plafond. On montre du doigt un féminisme de bas-étage prôné par des militantes paranoïaques en mal de vrais combats. Au Québec, on réfléchit en permanence à la manière d’améliorer une écriture non sexiste sans plus discuter de sa nécessité. Dans l’Hexagone, la question de l’adopter n’est pas encore tranchée. La France du 21e siècle doit-elle écrire au féminin ?
Avons-nous le sexisme sur la langue ? Le premier volet de la trilogie lundi prochain.
3 commentaires sur “Faut-il écrire au féminin ?”
Un homme, c’est masculin. Une femme, c’est féminin. Égaux, mais différents. Complémentaires. Où est le problème ? Pourquoi vouloir nier l’évidence ?
Merci pour votre remarque, Thierry.
Ce dont il est question dans cette trilogie : faut-il parvenir à une représentation équitable des hommes et des femmes dans LE LANGAGE ?
J’aborde le sujet de la confusion du genre grammatical et du sexe biologique dans le premier article-débat de la série.
Le thème du français équitable est d’ailleurs d’actualité : hier soir au palais Bourbon, un député refusait de s’adresser à Madame la présidente de l’Assemblée. Pourquoi ce « Madame le président » ? Pourquoi refuser, en 2014, la féminisation des noms de fonctions prestigieuses ? Pourquoi accorder « caissière » à la femme et lui refuser « présidente » ? Ne serait-il pas l’heure que le langage reflète l’égalité dont vous parlez ?
Au plaisir de vous lire,
Élisabeth
Vous soulevez de bonnes questions, en effet !